L'audition des représentants des cultes par la commission parlementaire en charge d'étudier le projet de loi pour le "mariage pour tous" est un exemple-type de violence engendrée par le refus de débattre en raison.

On me fait remarquer - sans doute à juste titre - que j'ai l'air d'être obsédé par la question du mariage entre personnes du même sexe.

Soyons clairs : non, je ne suis pas obsédé par cette question.
J'en entends seulement parler tous les matins à la radio et plusieurs fois dans la journée par des personnes qui me croisent. D'aucuns me demandent mon avis personnel et ce qu'en dit l’Église ; je réponds comme je le puis.

Le sujet est important, il engage l'avenir de notre société et de notre culture, déjà bien mal en point.
On ne peut pas reprocher à l’Église de n'être pas présente quand des questions de société majeures sont en jeu (lors de la Seconde Guerre Mondiale, par exemple, où elle n'aurait rien dit et rien fait, évidemment) et, juste après, lui demander de se taire sur d'autres questions majeures.
Sur cette question comme sur d'autres, l’Église ne se taira pas. Je ne me tairai pas. Mais croyez bien, vraiment, que ce n'est pas de gaieté de cœur que, en cette période de rentrée, je me vois obligé de rectifier en permanence ce que l'on dit de la position de l’Église sur la question.

Merci. Et pardon à ceux qui souhaiteraient, pour quelque raison que ce soit, ne plus me lire à ce sujet.

Joie, bonheur, espérance, santé... tout ça, je vous le souhaite, et la sainteté surtout !

Que le Bon Dieu vous bénisse et vous garde tout au long de cette année !

Ce 8 décembre 2011, une pièce objectivement blasphématoire - blasphème revendiqué par ses promoteurs - sera donnée à Paris.

Pour éviter les divisions entre chrétiens, entre catholiques, et ne pas recommencer ce qui nous a fait tant souffrir, les uns et les autres, il y a quelques semaines, suite à une autre pièce pour le moins provocatrice, agissons ensemble, chrétiennement.

... car peut-être n'est-ce pas sur le bon terrain que tant d'entre nous nous mettons joyeusement sur la figure à coup de noms d'oiseaux peu sympathiques et de jugements péremptoires.
Peut-être, finalement, la question la plus importante n'est-elle pas "Cette pièce est-elle bonne ou mauvaise ? Et, si elle est mauvaise, avons-nous le droit d'en empêcher, par tel ou tel moyen, la représentation ?"

Non, décidément, je crois que là n'est finalement pas la question.

C'est l'une des nombreuses et fondamentales différences entre Jésus et son prêtre :
celui-là est monté au Ciel mais il n'en est pas moins présent, à chaque instant, dans chacune de ses créatures, dans le cœur de ceux qui l'aiment où il vient par sa Parole et par la communion à son Corps, dans son Eucharistie ; il ne revient donc pas, il est là et il vient !
celui-ci agit en son Nom et dans sa personne quand il célèbre les sacrements, quand il proclame sa Parole et qu'il bénit, mais quand il est en vacances, il est en vacances ! Et puis, malheureusement, il en revient.

Jésus vient... depuis deux dimanches, les lectures des messes nous orientent à la fois vers la Jérusalem terrestre, vers laquelle Jésus monte pour nous sauver, et vers la Jérusalem céleste, d'où Jésus vient dans la gloire pour nous juger. Sauver et juger, deux actes qui, en Dieu, n'en sont qu'un seul : détruire le mal et rendre le bien éternel. Bonne Nouvelle du salut !

Son prêtre revient... nouveau vicaire dans une paroisse qui tourne déjà à 100 à l'heure, il va avoir fort à faire après des vacances très remplies et un déménagement qui ressemble encore à un champ de bataille. Autant dire qu'il est probable que ce blog ne tourne encore pendant un certain temps qu'au rythme des homélies dominicales : une fois de plus, le prêtre de Jésus vous dira que sa mission n'est pas d'abord ici, on-line, mais IRL, In Real Life, dans la vie réelle et éternelle. Vous le lui pardonnerez !?

Bonne rentrée à tous, que Jésus - qui vient ! - vous bénisse et vous donne la patate pour affronter la vie réelle et éternelle !

PS : Oui, ce mot de rentrée est un beau fourre-tout. Tout le contraire d'une bonne homélie qui, vous le savez bien, ne doit développer qu'une seule idée. Voilà, c'est un mot de rentrée, après tout, il ne faut pas trop m'en demander, ces "vacances" ont été crevantes