Ma petite cousine, Soline-Marie, légèrement handicapée et trooooooop mignonne, discute avec ma chère mère, qui me retranscrit la conversation ainsi :

Conversation avec Soline-Marie au petit-déj' :
"Moi voudrais voir Vianney.
- Pourquoi voudrais-tu voir Vianney, tout d'un coup ?
- Passque moi aime prêtre."

Ma chère mère ajoute au téléphone qu'elle avait un petit air pensif en disant cela, que j'imagine très bien. Soline-Marie entend que c'est moi au téléphone, et demande à me parler. La conversation n'a aucun intérêt pour mes lecteurs, mais le bisou envoyé à travers la ligne, confirmant ses dires du matin, a trouvé son chemin jusqu'à mon cœur sans problème

Un courriel m'arrive d'un paroissien ce matin, me racontant cette charmante petite histoire dont je ne sais si elle est réelle, mais qui vous plaira, j'en suis sûr, comme elle m'a plu.

Une petite fille marchait tous les jours pour aller et revenir de l'école.
Bien que ce matin-là, la température posât question et des nuages se formassent, elle se rendit à pied à son école élémentaire.

Durant l'après-midi, les vents s'élevèrent et les éclairs apparurent.
La maman de la petite craignait que sa fillette ne prenne peur en revenant à la maison et que la tempête électrique pût lui faire du tort.
Inquiète, la Maman s'empressa de prendre la route, en voiture, vers l'école.
En route, elle vit apparaître sa petite, qui, à chaque éclair, s'arrêtait, regardait en haut et souriait.

Quelques éclairs se succédèrent rapidement et, chaque fois, l'enfant regardait vers l'éclair et souriait.
Sa mère parvint à ses côtés, baissa sa fenêtre et lui demanda : "Mais, que fais-tu là ?"
Et l'enfant de répondre :
"J'essaie d'être belle, car Dieu n'arrête pas de me prendre en photo !"

J'aimais déjà l'orage. Je crois que je vais l'aimer encore plus