"Du préservatif !", répondent en chœur toutes les personnes à qui je n'ai d'ailleurs rien demandé du tout, puisque je ne savais même pas que ce livre allait bientôt sortir et que j'aurais été donc bien en mal de poser une question à son propos.

Faux. Et je peux le dire avec absolument autant d'assurance que tout le monde, puisque je n'ai pas plus de sources que personne : je n'en ai entendu que ce que certains médias en ont dit, et je ne l'ai pas plus lu que les journalistes qui en parlent à tant de frais.
J'ai tout de même une source de plus, au moins : mon petit doigt, que je préfère personnellement appeler, si vous le voulez bien, mon bon sens. Je me doute bien qu'avec les nombreuses prises de paroles de Benoît XVI sur des sujets aussi inintéressants que, allez, l'écologie, l'avenir de notre monde, les questions financières mondiales, l'économie, l'amour responsable... tous sujets qui ne regardent absolument que les catholiques et où d'ailleurs il n'y a que des dogmes débiles et ecclésiastiques (mais tout le monde sait bien depuis longtemps que dogme, ecclésiastique et débile sont synonymes, j'en veux pour preuve que même un jeune diacre le dit, c'est dire si je vérifie mes sources !), je me doute bien, disais-je donc avec de digresser bêtement, je me doute bien que le Pape ne parle sans doute pas que de la capote dans ce bouquin.
Mais, pour le reste, pas entendu parler : on m'a juste répondu que, si le Pape parle tous les jours, il ne parle que de choses qui n'intéressent que les catholiques - ceci pour justifier ma digression précédente. Ben tiens.

Aussi, si par hasard, un de ces quatre matins, vous voulez m'envoyer un texto matutinal pour me souhaiter le bonjour, ne le commencez pas par "Salut ! Bravo ! Le Pape, enfin, constate que le préservatif..." (vécu !) Vous risquerez de vous prendre en retour un texto un rien violent. Faut pas me chercher dès le matin.

Soyons clairs, directs, hostiles même si vous y tenez : lâchez-moi le slip avec la capote !